December 29, 2017
MY CORNER by Boyd Cathey
Year 2017: Filled with Articles and a Message of Making America Great
Again
Friends,
Over the past
year a number of my published articles—originally appearing in The Unz Review, VDare, The Remnant
Newspaper, The Abbeville Institute, and Confederate Veteran--have been picked up and
republished in other venues, including in translation at several foreign sites
overseas.
This has been
gratifying, not because it has given me more notoriety—which is not necessarily a good
thing in our age of vicious and extreme political attacks on the opponents of the
Deep State, but because it does document that some of the points, some of the
message I’ve been writing about is apparently getting out (and apparently more
widely in Europe than in the United States—in France, Poland, Spain).
I take the
liberty of listing the links to some of these republished pieces [below], including
links to the translations (two via French web sites, one via a Spanish site). The
articles republished include my pieces: “The Truth about Charlottesville,” “America’s ‘Blood And Soil’ Identity And Conservatism’s Great Brain
Robbery,” “Black
& White in Culturally Marxist America,” “Secession and Catalonia: What is a
Nation?” “Paladins of Christian Civilization,” “The Classic American Western As Emblem of Historic
American Culture,” “Alexis de
Tocqueville, Democracy and the End of America?” “The Self-Consuming Madness of
the Social Justice Warriors,” “The Revolution, George Soros, and the Assault on the
West,” “Islam
and the Spirit of the Crusades,” and “Pat Buchanan and His Christian Vision of
America.”
I hope you won’t mind me sending
these along. The piece on Pat Buchanan was originally published in the
traditionalist Catholic newspaper, The
Remnant, and was featured on his web site in August. It was a labor of my
respect and friendship for him which also expressed the hope that the crusade
he launched back in 1991—to recover something of both the spirit and reality of
our Old Republic—might be replicated after the election of 2016.
That, of course, will by no
means be easy. The president has good instincts most of the time, but even
beyond the unhinged hatred he faces from the “farther Left,” he must confront
even more cunningly the viscous false-faced “support” he receives from the
GOP/Neoconservative Establishment, and those supporters are doing their
damnedest to undermine and pervert his America First agenda. My prayer for 2018
is that Donald Trump will shed himself of such fake-friends and stay true to
his announced agenda to “Make America Great Again.” I hope these items will
help in a very small way to keep that hope alive and the pressure on amongst
fellow “deplorables.”
Dr. Boyd D. Cathey
DARK MOON
https://www.darkmoon.me/2017/the-truth-about-charlottesville-includes-video/
The Truth about Charlottesville (includes video)
Thoughts on Charlottesville and What It Means for Us
By Dr Boyd D. Cathey The Unz Review, August 15, 2017
VDare.com
America’s “Blood And Soil” Identity And Conservatism’s Great Brain Robbery
Boyd D. Cathey September 27, 2017
RUSSIA NEWS NOW
https://www.therussophile.org/author/boyd-d-cathey/
Black & White In Culturally Marxist America, By Boyd D. Cathey
Prof. Ekow N. Yankah, Benjamin N. Cardozo School of Law, Yeshiva
University The words race and racism have become “devil terms” in American
politics and culture—ideologically weaponized concepts to advance a cultural
Marxist agenda and basically repel and silence any opposition to that agenda.
In a widely-reported op-ed published recently in The New York Times […]
Secession And Catalonia: What Is A Nation?, By Boyd D. Cathey
In recent months, especially with the
accession to the presidency of Donald Trump, there has been renewed talk,
serious talk, ironic talk, about secession—particularly, from zealously Leftist
anti-Trump militants in California and along the Pacific Rim areas of the
United States. Advocates of what is called “Cal-exit” make their case that
California, specifically, is not […]
KONSERWATYZM.PL – Portal Myśli Konserwatywnej
https://konserwatyzm.pl/cathey-paladins-of-christian-civilization-the-universality-of-the-confederate-cause/
Cathey: Paladins of Christian Civilization. The Universality of the Confederate Cause by Dr. Boyd D. Cathey
SPEECH for CONFEDERATE FLAG DAY, LOUISBURG, North Carolina - March
19, 2017
Templeton Times
http://templeton01436.blogspot.com/2017/12/all-i-want-to-do-is-enter-my-house.html
Thursday, December 21, 2017
"All I Want to Do Is Enter My House Justified!" The Classic American Western As Emblem of Historic American Culture Boyd D. Cathey from The Unz Review
"All I Want to Do Is Enter My House
Justified!"
The Classic American Western As Emblem of
Historic American Culture
Boyd D. Cathey • December 21, 2017 \
Educator Resources|Education &
Information Age Education News
http://www.educationviews.org/author/theunzreview/
Alexis de Tocqueville, Democra...
Jul 22, 2017 by
Boyd D. Cathey – Re-reading Alexis de Tocqueville’s Democracy in
America (1835) can be a sobering experience. The first time I...
SIGNS OF THE TIMES
The self-consuming madness of the SJW
https://www.sott.net/article/361643-The-self-consuming-madness-of-the-SJW
dedefensa.org
“Globalisme trotskiste” vs “marxisme culturel” par Dr. Boyd D. Cathey
http://www.dedefensa.org/article/globalisme-trotskiste-vs-marxisme-culturel
Il
est chaque jour plus évident que les États-Unis connaissent aujourd’hui une “révolution culturelle”, –
presque dans le sens maoïste du terme, – de première grandeur.
Cet événement est, à notre sens, bien plus déstructurant et dissolvant que les
remous de la même sorte culturelle (sociétale) que connaît l’Europe, et même
bien plus que certains des pays européens les plus agités à cet égard (la
France est un de ces pays). L’ignorance européenne de ces événements
américanistes est comme
d’habitude remarquable et un peu stupéfiante, la “crise” aux
USA étant à peine conjoncturelle et se résumant pour la plupart en Europe à la
personnalité et au caractère de Donald Trump. Cette ignorance est très
dommageable, quoiqu’elle devienne tout à fait explicable lorsqu’on se réfère à
la montagne d’ignorance, de préjugés et de clichés sur laquelle est installée
la “pensée européenne“ qui a la charge de former un jugement sur les USA.
Au contraire, et hors Trump qui
n’est qu’un épiphénomène et également un “cocktail-Molotov
vivant”, ce qui se passe aux USA à cet égard des questions culturelles
et sociétales, et
pour l’évolution de la psychologie collective, est d’une
considérable importance. Il s’agit d’une identification et d’une représentation
acceptables, mais essentiellement pour la forme et nullement pour le fond, si
l’on veut d’une
sorte d’expression dynamique et absolument inconsciente de son enjeu de la
Grande Crise d’Effondrement du Système. Cette “révolution
culturelle” qui se veut déconstructrice d’un système oppressif et qui est
favorisée en fait par le Système, en
arrive à se retourner contre lui-le-Système, comme ultime structure à
déconstruire.
Les
intellectuels antiSystème plutôt de tendance conservatrice type-US n’ont pas
hésité à adopter une expression désormais d’usage standard pour désigner ce
courant activiste radical de type-gauchiste : le “marxisme culturel”. Dans le
texte repris ci-dessous (UNZ.com du 08
décembre 2017) , Boyd D. Cathey indique que c’est Paul Gottfried qui a
proposé le terme pour caractériser ce mouvement qui a ses racines dans les
années 1960-1970, qui a démarré dans les années 1980 sous la forme du
“politiquement correct” qu’on pouvait considérer dans ses prémisses comme un
simple accident du conformisme ou du “snobisme postmoderne”, qui s’est avéré en
vérité comme
l’avant-garde d’une extraordinaire offensive de déstructuration-dissolution en
pleine phase de surpuissance depuis la fin de la Guerre
froide et l’attaque du 11 septembre 2001.
Dans
le même texte, Cathey évoque une autre expression, qu’il attribue dans ce cas à
l’origine philosophique des néoconservateurs (neocons), et qui nous paraît encore
plus appropriée que “marxisme culturel” : le “globalisme trotskiste”. A ce
point, Cathey fait une remarque fondamentale : les neocons ont
effectivement exercé depuis les années 1980 une influence fondamentale sur la
politique extérieure US, assez logiquement puisqu’ils se trouvent être les
courroies de transmission de ce que nous nommons “politiqueSystème”.
L’on sait que leur ascendance originelle est le trotskisme et l’expression de
“globalisme trotskiste” est fort bien ajustée à cet égard ; mais cette
proximité de référence a fait que l’establishment washingtonien, et
notamment le parti républicain, n’a pu réellement, ni lutter, ni même
identifier la montée du “marxisme culturel” à l’intérieur des USA, –
c’est-à-dire du “globalisme trotskiste” interne.
« Mais dans les années 1980, ces
voix averties [les conservateurs traditionnalistes, ou
paléoconservateurs] furent
largement étouffées alors que ceux qui se nommaient eux-mêmes
“Néo-conservateurs” avaient pris un contrôle complet du mouvement conservateur
et s’étaient imposés comme inspirateurs intellectuels du parti républicain. Comme
les Neocons partageaient les mêmes origines philosophiques, – le globalisme
trotskiste, – avec l’“extrême gauche” des marxistes culturels, leurs paramètres
intellectuels et leurs capacités d’argumenter fondamentalement [contre
cette extrême-gauche] furent
sévèrement limitées. Ils furent et ils sont incapables par leur nature, – et
d’ailleurs ils ne le veulent pas vraiment, – d’argumenter d’une façon efficace
pour faire cesser le courant révolutionnaire gauchiste [des
marxistes culturels]. »
Cathey
nous donne donc dans ce texte un aperçu historique très intéressant sur la
naissance, le développement, la logique du mouvement radical de type culturel,
de type progressiste-sociétal selon l’expression que nous employons, qui touche
les USA avec bien plus de force que les dynamiques similaires ne touchent
l’Europe. Il nous décrit également l’aboutissement de tout cela, au travers de
l’une ou l’autre anecdote comme on en découvre des milliers actuellement, où la
tendance tragique au terrorisme intellectuel et culturel côtoie le pathétique
ridicule des exigences, des affirmations, des anathèmes révisionnistes,
etc. La
tragédie est énorme, mais le bouffe de cette tragédie ne l’est pas moins, – et
plus que jamais notre époque se révèle dans ses extrêmes absolus, en une tragédie-bouffe aux
dimensions cosmiques. Il est évident que le “globalisme
trotskiste” est parfaitement adapté à cette entreprise.
Cathey,
vieux lutteur de la droite-traditionnaliste dure, caractérisé régulièrement par
tous les dénonciateurs et indics’ de la postmodernité-tardive comme “facho”,
“réac’”, “raciste”, “antisémite” (caractérisation qui s’applique également à
son ami, le juif Paul Gottfried) constate l’état des choses, – notre vérité-de-situation,
dirions-nous, – qui est celle d’un événement complètement figé dans
l’extrémisme le plus achevé... « Jusqu'à
ce que le modèle frauduleux d’“égalité” soit dénoncé comme tel ; jusqu'à
ce que le fait du modèle marxiste de “race et racisme” affirmé comme le facteur
critique sous-tendant toute l'histoire américaine et l’impératif nécessaire
pour effacer, corriger et réparer l’“injustice raciste” soit mis à jour et
rejeté ; jusqu'à ce que notre langue même de communication sur ce sujet
soit réformée, – jusque-là, nous continuerons à être à la merci de cette
gestalt culturelle autoritaire qui dépouille notre héritage, pervertit notre
histoire, infecte et déforme notre existence même en tant que peuple. »
De
ce côté de l’antagonisme intra-américain, particulièrement chez les
antiSystème, on voit bien comment l’événement actuel est vécu, dans toute son
intensité extrême qui met en cause l’existence et la cohésion des USA. Les observations de Cathey
rejoignent celles que faisaient William S. Lind, telles que
nous les avions recueillies le 27
février 2017 :
« Le point principal est que
nous avons maintenant un pays avec deux cultures incompatibles. L’une est la
culture traditionnelle, occidentale et chrétienne. L’autre est la
contre-culture des années 1960, qui était et qui reste pour l’essentiel une
culture de la gratification immédiate. Le marxisme culturel de l’école de
Francfort créa cette contre-culture et continue à lui fournir sa justification
idéologique. Tel qu’il est actuellement structuré, notre système politique est
incapable d’engendrer une situation où ces deux cultures hostiles peuvent vivre
ensemble. Cela signifie que nous sommes conduits vers une G4G de large
envergure sur notre propre sol et probablement un effondrement de l’État
central. Ce n’est pas une issue que n’importe quel conservateur, et n’importe
quelle personne dotée d’une certaine sagesse, puisse désirer. Il suffit de
suivre la situation de pays comme la Syrie pour comprendre pourquoi. Par
bonheur, notre système politique dispose d’un composant latent qui, s’il est
activé, permet à deux cultures de vivre ensemble dans un état américain commun.
Ce composant latent est le fédéralisme... »
Pour
notre compte, nous qui doutons beaucoup que les USA puissent arriver à une
résolution à l’amiable (par le fédéralisme qu’évoque Lind) d’un affrontement
d’une telle vigueur, où les deux parties montrent l’une pour l’autre autant de
vindicte et de haine, ce qui nous paraît plus prometteur parce que plus
efficace producteur de désordre se
trouve dans les contradictions internes du “marxisme culturel” lorsqu’il se
fait “globalisme trotskiste”. Cathey observe effectivement la
présence importante de la question sexuelle et/ou féministe dans cette « variante du marxisme, [– qui] fut et qui est une souche
globaliste beaucoup plus virulente, beaucoup plus zélée, qui doit beaucoup plus
à Léon Trotsky qu’à Joseph Staline, et qui a parfaitement mesuré l’importance
de mettre en avant la “libération raciale” aussi bien que la “libération
sexuelle” dans son combat contre l’Ouest... » Ainsi, le
racisme est-il la
pire accusation que puisse subir « n’importe quel politicien ou
personnage public dans notre société moderne (sauf peut-être l’accusation
d’être un prédateur sexuel abusant des femmes) ».
L’intérêt
de ces remarques, qui rendent compte d’une dynamique bien réelle telle qu’elle
est décrite par Cathey, est qu’elles contiennent en germe des contradictions
internes dans ce mouvement gauchiste général. On a pu le voir lors des affaires
de prédations et autres harcèlements sexuels en cours aux USA depuis octobre dernier
qui ne désarment pas et ne ralentissent en rien leur rythme. Il est remarquable
que l’une des très rares sources à s’élever avec vigueur et systématiquement
contre les dénonciations et mises en cause des “prédateurs sexuels”, véritables
ou non puisque c’est le principe de la dénonciation qui est dénoncé (!), est le
site WSWS.org qui
a pris une attitude extrêmement ferme à cet égard.
Depuis
le scandale Weinstein, c’est la première fois que des articles de WSWS.org sont
repris sur des sites antiSystème et sans aucun doute ennemi du “marxisme
culturel” comme UNZ.com... Ce 9
décembre 2017, on peut lire sur WSWS.orgun
éditorial dénonçant ces pratiques de dénonciation (des “prédateurs sexuels”)
qui sont équivalentes
pour les trotskistes de la IVème Internationale, à la chasse aux sorcières de
l’époque puritaine du XVIIème siècle, aussi bien qu’au McCarthysme des années
1940-1950. Pourtant, avec le scandale Weinstein et ce qui suit
et n’arrête pas de suivre, le féminisme, qui fait partie intégrante de la
“révolution sexuelle” du “marxisme culturel”, ne cesse de dénoncer, au propre
et au figuré, les “prédateurs sexuels”, de la même façon qui rappelle
irrésistiblement aux commentateurs trotskistes de WSWS.org les
procédés de l’accusation en sorcellerie de Salem.
Ce qui conduit à la question de
savoir si,
vraiment, le “marxisme culturel” dans tous ses composants, correspond au
“globalisme trotskiste” dont nous parle justement Cathey. Si ce
n’est pas le cas, s’il y a vraiment opposition entre des composants internes
essentiels à cette dynamique “globaliste-gauchiste”, ou “progressiste-sociétale”,
alors s’installe
la discorde chez l’ennemi, et avec elle encore plus de désordre, toujours plus
de désordre... Certes, la civilisation occidentale et
chrétienne est en danger, mais d’un danger dont elle a elle-même accouché (le
marxisme et le trotskisme), et qui est lui-même sur la voie d’accoucher du plus grand de
tous les plus grands dangers pour lui-même :
l’autodestruction vient toujours avec la surpuissance dans notre
contre-civilisation.
dedefensa.org
_____________________
Black & White in Culturally Marxist America
The words race and racism have become “devil
terms” in American politics and culture—ideologically weaponized concepts to
advance a cultural Marxist agenda and basically repel and silence any
opposition to that agenda. In a widely-reported
op-ed published recently in The New York Times (November
11, 2017), black law professor Ekow N. Yankah wrote that when he instructs his
children “on the ways of the world,” he teaches them that white people cannot
be trusted and that blacks cannot befriend whites. In short, white folks are
evil, supremacist oppressors, not just by their traditions and history, but by
their very intrinsic nature….
Boyd D. Cathey
documentaires francaises
http://w41k.com/135973
« Globalisme trotskiste » vs « marxisme culturel »
09/12/2017 21 min dedefensa.org #135973
Il est chaque jour plus évident que
les États-Unis connaissent aujourd'hui une "révolution
culturelle", - presque dans le sens maoïste du terme, - de première
grandeur. Cet événement est, à notre sens, bien plus déstructurant et
dissolvant que les remous de la même sorte culturelle (sociétale) que connaît
l'Europe, et même bien plus que certains des pays européens les plus agités à
cet égard (la France est un de ces pays). L'ignorance européenne de ces
événements américanistes est comme d'habitude remarquable et un peu
stupéfiante, la "crise" aux USA étant à peine conjoncturelle et
se résumant pour la plupart en Europe à la personnalité et au caractère de
Donald Trump. Cette ignorance est très dommageable, quoiqu'elle devienne tout à
fait explicable lorsqu'on se réfère à la montagne d'ignorance, de préjugés et
de clichés sur laquelle est installée la "pensée européenne" qui a la
charge de former un jugement sur les USA.
Au contraire, et hors Trump qui n'est
qu'un épiphénomène et également un "cocktail-Molotov vivant ", ce qui se passe aux USA
à cet égard des questions culturelles et sociétales, et pour
l'évolution de la psychologie collective, est d'une considérable
importance. Il s'agit d'une identification et d'une représentation acceptables,
mais essentiellement pour la forme et nullement pour le fond, si l'on
veut d'une sorte d'expression dynamique et absolument inconsciente de
son enjeu de la Grande Crise d'Effondrement du Système. Cette
"révolution culturelle" qui se veut déconstructrice d'un système
oppressif et qui est favorisée en fait par le Système, en arrive à se
retourner contre lui-le-Système, comme ultime structure à déconstruire.
Les intellectuels antiSystème plutôt de
tendance conservatrice type-US n'ont pas hésité à adopter une expression
désormais d'usage standard pour désigner ce courant activiste radical de
type-gauchiste : le "marxisme culturel". Dans le texte repris
ci-dessous (UNZ.com du 08 décembre 2017),
Boyd D. Cathey indique que c'est Paul Gottfried qui a proposé le terme pour
caractériser ce mouvement qui a ses racines dans les années 1960-1970, qui a
démarré dans les années 1980 sous la forme du "politiquement correct"
qu'on pouvait considérer dans ses prémisses comme un simple accident du
conformisme ou du "snobisme postmoderne", qui s'est avéré en
vérité comme l'avant-garde d'une extraordinaire offensive de
déstructuration-dissolution en pleine phase de surpuissance depuis la
fin de la Guerre froide et l'attaque du 11 septembre 2001.
Dans le même texte, Cathey évoque une
autre expression, qu'il attribue dans ce cas à l'origine philosophique des
néoconservateurs (neocons), et qui nous paraît encore plus appropriée
que "marxisme culturel" : le "globalisme trotskiste".
A ce point, Cathey fait une remarque fondamentale : les neocons ont
effectivement exercé depuis les années 1980 une influence fondamentale sur la
politique extérieure US, assez logiquement puisqu'ils se trouvent être les
courroies de transmission de ce que nous nommons "politiqueSystème ".
L'on sait que leur ascendance originelle est le trotskisme et l'expression de
"globalisme trotskiste" est fort bien ajustée à cet égard ; mais
cette proximité de référence a fait que l'establishment washingtonien,
et notamment le parti républicain, n'a pu réellement, ni lutter, ni même
identifier la montée du "marxisme culturel" à l'intérieur des USA, -
c'est-à-dire du "globalisme trotskiste" interne.
« Mais dans les années 1980,
ces voix averties (les conservateurs traditionnalistes, ou
paléoconservateurs) furent largement étouffées alors que ceux qui se
nommaient eux-mêmes "Néo-conservateurs" avaient pris un contrôle
complet du mouvement conservateur et s'étaient imposés comme inspirateurs
intellectuels du parti républicain. Comme les Neocons partageaient les mêmes
origines philosophiques, - le globalisme trotskiste, - avec l'"extrême
gauche" des marxistes culturels, leurs paramètres intellectuels et leurs
capacités d'argumenter fondamentalement (contre cette
extrême-gauche) furent sévèrement limitées. Ils furent et ils sont
incapables par leur nature, - et d'ailleurs ils ne le veulent pas vraiment, -
d'argumenter d'une façon efficace pour faire cesser le courant révolutionnaire
gauchiste (des marxistes culturels). »
Cathey nous donne donc dans ce texte
un aperçu historique très intéressant sur la naissance, le développement, la
logique du mouvement radical de type culturel, de type progressiste-sociétal
selon l'expression que nous employons, qui touche les USA avec bien plus de
force que les dynamiques similaires ne touchent l'Europe. Il nous décrit
également l'aboutissement de tout cela, au travers de l'une ou l'autre anecdote
comme on en découvre des milliers actuellement, où la tendance tragique au
terrorisme intellectuel et culturel côtoie le pathétique ridicule des
exigences, des affirmations, des anathèmes révisionnistes, etc. La
tragédie est énorme, mais le bouffe de cette tragédie ne l'est pas moins, - et
plus que jamais notre époque se révèle dans ses extrêmes absolus, en une tragédie-bouffe aux dimensions cosmiques. Il est évident que le "globalisme trotskiste" est
parfaitement adapté à cette entreprise.
Cathey, vieux lutteur de la
droite-traditionnaliste dure, caractérisé régulièrement par tous les
dénonciateurs et indics' de la postmodernité-tardive comme "facho",
"réac'", "raciste", "antisémite" (caractérisation
qui s'applique également à son ami, le juif Paul Gottfried) constate l'état des
choses, - notre vérité-de-situation,
dirions-nous, - qui est celle d'un événement complètement figé dans
l'extrémisme le plus achevé... « Jusqu'à ce que le modèle frauduleux
d'"égalité" soit dénoncé comme tel ; jusqu'à ce que le fait du modèle
marxiste de "race et racisme" affirmé comme le facteur critique
sous-tendant toute l'histoire américaine et l'impératif nécessaire pour
effacer, corriger et réparer l'"injustice raciste" soit mis à jour et
rejeté ; jusqu'à ce que notre langue même de communication sur ce sujet
soit réformée, - jusque-là, nous continuerons à être à la merci de cette
gestalt culturelle autoritaire qui dépouille notre héritage, pervertit notre
histoire, infecte et déforme notre existence même en tant que peuple. »
De ce côté de l'antagonisme
intra-américain, particulièrement chez les antiSystème, on voit bien comment
l'événement actuel est vécu, dans toute son intensité extrême qui met en cause
l'existence et la cohésion des USA. Les observations de Cathey
rejoignent celles que faisaient William S. Lind, telles que nous les avions
recueillies le 27 février 2017 :
« Le point principal est que
nous avons maintenant un pays avec deux cultures incompatibles. L'une est la
culture traditionnelle, occidentale et chrétienne. L'autre est la
contre-culture des années 1960, qui était et qui reste pour l'essentiel une
culture de la gratification immédiate. Le marxisme culturel de l'école de
Francfort créa cette contre-culture et continue à lui fournir sa justification
idéologique. Tel qu'il est actuellement structuré, notre système politique est
incapable d'engendrer une situation où ces deux cultures hostiles peuvent vivre
ensemble. Cela signifie que nous sommes conduits vers une G4G de large
envergure sur notre propre sol et probablement un effondrement de l'État
central. Ce n'est pas une issue que n'importe quel conservateur, et n'importe
quelle personne dotée d'une certaine sagesse, puisse désirer. Il suffit de
suivre la situation de pays comme la Syrie pour comprendre pourquoi. Par
bonheur, notre système politique dispose d'un composant latent qui, s'il est
activé, permet à deux cultures de vivre ensemble dans un état américain commun.
Ce composant latent est le fédéralisme... »
Pour notre compte, nous qui doutons
beaucoup que les USA puissent arriver à une résolution à l'amiable (par le
fédéralisme qu'évoque Lind) d'un affrontement d'une telle vigueur, où les deux
parties montrent l'une pour l'autre autant de vindicte et de haine, ce qui nous
paraît plus prometteur parce que plus efficace producteur de désordre se
trouve dans les contradictions internes du "marxisme culturel"
lorsqu'il se fait "globalisme trotskiste". Cathey observe
effectivement la présence importante de la question sexuelle et/ou féministe
dans cette « variante du marxisme, (- qui) fut et qui
est une souche globaliste beaucoup plus virulente, beaucoup plus zélée, qui
doit beaucoup plus à Léon Trotsky qu'à Joseph Staline, et qui a parfaitement
mesuré l'importance de mettre en avant la "libération raciale" aussi
bien que la "libération sexuelle" dans son combat contre l'Ouest... »
Ainsi, le racisme est-il la pire accusation que puisse subir
« n'importe quel politicien ou personnage public dans notre société
moderne (sauf peut-être l'accusation d'être un prédateur sexuel abusant
des femmes) ».
L'intérêt de ces remarques, qui
rendent compte d'une dynamique bien réelle telle qu'elle est décrite par
Cathey, est qu'elles contiennent en germe des contradictions internes dans ce
mouvement gauchiste général. On a pu le voir lors des affaires de prédations et
autres harcèlements sexuels en cours aux USA depuis octobre dernier qui ne
désarment pas et ne ralentissent en rien leur rythme. Il est remarquable que
l'une des très rares sources à s'élever avec vigueur et systématiquement contre
les dénonciations et mises en cause des "prédateurs sexuels",
véritables ou non puisque c'est le principe de la dénonciation qui est dénoncé
(!), est le site WSWS.org qui a pris une attitude extrêmement
ferme à cet égard.
Depuis le scandale Weinstein, c'est
la première fois que des articles de WSWS.org sont repris sur
des sites antiSystème et sans aucun doute ennemi du "marxisme
culturel" comme UNZ.com... Ce 9 décembre 2017,
on peut lire sur WSWS.org un éditorial dénonçant ces pratiques
de dénonciation (des "prédateurs sexuels") qui sont équivalentes
pour les trotskistes de la IVème Internationale, à la chasse aux sorcières de
l'époque puritaine du XVIIème siècle, aussi bien qu'au McCarthysme des années
1940-1950. Pourtant, avec le scandale Weinstein et ce qui suit et n'arrête
pas de suivre, le féminisme, qui fait partie intégrante de la "révolution
sexuelle" du "marxisme culturel", ne cesse de dénoncer,
au propre et au figuré, les "prédateurs sexuels", de la même façon
qui rappelle irrésistiblement aux commentateurs trotskistes de WSWS.org les
procédés de l'accusation en sorcellerie de Salem.
Ce qui conduit à la question de savoir si, vraiment, le
"marxisme culturel" dans tous ses composants, correspond au
"globalisme trotskiste" dont nous parle justement Cathey. Si ce
n'est pas le cas, s'il y a vraiment opposition entre des composants internes
essentiels à cette dynamique "globaliste-gauchiste", ou
"progressiste-sociétale", alors s'installe la discorde chez
l'ennemi, et avec elle encore plus de désordre, toujours plus de désordre...
Certes, la civilisation occidentale et chrétienne est en danger, mais d'un
danger dont elle a elle-même accouché (le marxisme et le trotskisme), et qui
est lui-même sur la voie d'accoucher du plus grand de tous les plus
grands dangers pour lui-même : l'autodestruction vient toujours avec
la surpuissance dans notre contre-civilisation.
NEWS FOR CATHOLICS
The Revolution, George Soros, and the Assault on the West ~ The Remnant
http://www.newsforcatholics.info/tag/soros/
Friday, September 22, 2017 by Dr. Boyd D. Cathey
Sometimes I think back four decades to my college years.
Between grad schools, I served as assistant to conservative writer and
philosopher Russell Kirk in Mecosta, Michigan. Being a Southern boy, the one
significant thing I recall about the climate up there was that we had snow on
the ground—and lots of it—from around Thanksgiving all the way until April. So,
other than my secretarial duties Continue Reading →
Terrorismo islámico radical y el espíritu de las cruzadas
https://adelantelafe.com/terrorismo-islamico-radical/
26/06/17 12:04 AMpor THE
REMNANT
Cada
vez que un ataque terrorista tiene lugar o un bombardero islamista planta su
dispositivo mortal en un concurrido mercado o en una escuela o en un concierto….
Dr. Boyd D. Cathey
http://buchanan.org/blog/Topics/pat-buchanan
Pat Buchanan and his Christian Vision of America
Thursday - August
24, 2017 at 11:36 pm
Share Pat's Columns!
By
Dr. Boyd D. Cathey at The Remnant Newspaper
Politico Magazine, in
its May/June 2017 issue, featured a long essay by writer Tim Alberta about Pat
Buchanan and his role in American politics and culture, and in particular, the
role he has had in sustaining a vision of a more Christian nation, and what
that means during the Trump Era….
INSTAPUNDIT
http://www.peakstupidity.com/blogworks.php?action=viewbpost&id=509
Shades of Instapundit here
- great Boyd D. Cathey article
Posted On: Tuesday - December 12th 2017 6:54PM MST
In Topics: Commies Pundits Race/Genetics cntrl-left Socialism/Communism
Yeah, not our normal type of blogging here, but I got busy making comments on other sites. It's kind of addictive - hey, you should try it here!
A man named Boyd D. Cathey has an excellent long article on Unz Review called "Black & White in Culturally Marxist America". Some conservatives or alt-right like, and some don't, the term "Cultural Marxist". We have lambasted and will continue to lambast Commies (33 posts) and Socialists (4 posts), but we use the term "cntrl-left" (24 posts) for the people Mr. Cathey is describing….
Posted On: Tuesday - December 12th 2017 6:54PM MST
In Topics: Commies Pundits Race/Genetics cntrl-left Socialism/Communism
Yeah, not our normal type of blogging here, but I got busy making comments on other sites. It's kind of addictive - hey, you should try it here!
A man named Boyd D. Cathey has an excellent long article on Unz Review called "Black & White in Culturally Marxist America". Some conservatives or alt-right like, and some don't, the term "Cultural Marxist". We have lambasted and will continue to lambast Commies (33 posts) and Socialists (4 posts), but we use the term "cntrl-left" (24 posts) for the people Mr. Cathey is describing….
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